Il est un passé qu’on aimerait oublier
Ou, je dirais, plutôt quelques flashs
Et surtout ne jamais les voir se rallumer
Comme vouloir faire disparaître des tâches.
Et pourtant il est des souvenirs qui me reviennent,
Qui me torturent le cerveau et l’esprit,
Comme la lumière qui transpercerait les persiennes
D’une maison abandonnée mais à l’abri
Des fantômes et des squelettes dans le placard
Qui hantent et qui vampirisent mes cauchemars.
Tous ces rires et ces mises à l’écart
Je les efface avec un buvard
Mais ce buvard avec ses tâches indélébiles
me rappelle si souvent tous ces grognards
qui me crachaient tant de propos puériles.
Je pense et repense à toutes ces moqueries
Je me souviens de ces moments d’humiliation
Dans ma tête tout n’était que confusion
Elle était inondée de tant de railleries
Maintenant je sais que je dois vivre avec
Je suis sortie vivante de ce passé
Tel un grand rapace au long bec
Il va surtout m’aider à me surpasser
Maintenant j’ai trouvé des raisons de vivre
Elles sont davantage élogieuses que ces vieux démons
Elles me donnent la force et me rendent ivre
Ivre d’une force prête à atteindre le mur du son
Maintenant j’ai les yeux rivés vers le futur
J’ai décidé d’être maître de ma vie
Et je compte bien réaliser toutes mes envies
Car je n’ai plus peur de faire tomber tous ces murs
Qui m’ont tant empêché d’avancer
Qui m’ont tant donné du fil à retordre
Qui ont mis mes idées dans un tel désordre
Mais qui bientôt feront partie du passé